L’essentiel: Votre participation au Rock-A-Field est-elle l’occasion pour vous de découvrir le Luxembourg?
Smudo: Je ne me souviens plus si on y a déjà joué, mais un instant, je regarde. J’ai une liste avec toutes nos prestations. Et oui, en 1996, nous étions au Centre sportif de Bettembourg. Nous nous réjouissons toujours de jouer à l’étranger. En tant que groupe germanophone, ça n’arrive pas tous les jours.
Au Rock-A-Field, vous monterez sur scène de bonne heure, à 18 h 30…
Oui, c’est inhabituel de jouer aussi tôt. Mais on fait ce que le chef, dans le cas présent l’organisateur, nous dit.
Vous êtes sur Twitter, vous postez des vidéos sur votre propre chaîne YouTube et vous répondez vous-mêmes aux questions de vos fans. Avez-vous besoin d’une certaine proximité en ligne avec vos fans?
Nous utilisons beaucoup tous les nouveaux médias. Je blogue parfois plus, parfois moins. Si quelqu’un nous pose une question, je réponds. Notre groupe en profite car c’est une bonne chose de pouvoir se présenter.
Vous êtes depuis plus de vingt ans dans le business de la musique. Avez-vous parfois ressenti le désir de faire comme tout le monde… aller au bureau tous les jours?
Parfois, je voudrais bien avoir des horaires réguliers, mais franchement je n’ai pas trop à me plaindre. J’ai un job fantastique auquel je me consacre avec beaucoup de passion.
Si vous regardez aujourd’hui des clips ou des photos de vos débuts, vous sentez-vous parfois gêné à cause de votre look?
Quand je regarde notre premier clip «Mikrofonprofessor», je dois avouer que je ne suis pas très fier. Pas trop à cause de notre look, mais plus pour la façon dont nous bougions. Comme excuse, je peux juste dire qu’à l’époque, il n’y avait pas de chaîne allemande spécialisée dans la diffusion de clips musicaux. Ainsi, nous n’avions aucune idée de l’esthétique propre à ce genre de film. De plus, l’industrie du clip était pratiquement inexistante, et c’était donc difficile de trouver de bons réalisateurs. Aujourd’hui, c’est différent.
Quelle est votre chanson préférée de Die Fantastischen Vier depuis vos débuts?
Je n’en ai pas. Cela change tout le temps. Mais j’aime toujours bien jouer notre tube «Einfach Sein» de 2007.
Vous travaillez aussi en tant que doubleur. Où vos fans pourront-ils vous écouter la prochaine fois?
Pas écouter, mais voir cette fois-ci. Je joue pour la première fois un rôle un peu plus important dans un film, «Das Haus Anubis, der Pfad der sieben Sünden». Il s’agit d’une production pour enfants et j’incarne le rôle du scélérat. Ces derniers temps, j’étais souvent en Belgique pour le tournage. Le film sortira probablement à Pâques l’an prochain.
Qu’est-ce qui procure le plus d’adrénaline: une course en moto sur le Nürburgring ou comme il y a deux ans le concert pour les vingt ans du groupe dans votre ville d’origine, Stuttgart, devant 60 000 fans?
Je dois dire que le concert d’anniversaire était si excitant et unique pour moi que ça a dépassé la poussée d’adrénaline que je retrouve dans la moto.
Recueilli par Kerstin Smirr
Le tube «Die da» de 1992
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