L'essentiel: Qu'a-t-il manqué à Andy Schleck?

Ils ont remporté l'étapeL'équipe Leopard Trek se dévoile avant le Tour de France Ancien coureur, le directeur sportif Cyrille Guimard a dirigé Andy Schleck en 2004, au Vélo Club de Roubaix. Cadel numéro 1 Cadel Evans est le nouveau n°1 mondial à l'issue du Tour de France devant Alberto Contador et Philippe Gilbert. Andy Schleck se classe 7e, Frank Schleck 8e et Fabian Cancellara 9e.

Cyrille Guimard: Il doit chercher à savoir s'il n'était pas assez fort ou s'il y a eu des fautes techniques ou tactiques. Je n'ai que des réponses partielles.

A-t-il trop bien accepté cette deuxième place?

Dire «Je reviendrai», c'est la réaction de tous les jeunes. De plus, certaines déclarations sont dictées par des training en communication.

Pensez-vous qu'il n'a pas été assez égoïste?

Peut-être. Tout champion doit être égoïste. Il faut être tueur et à un moment ne faire de sentiment pour personne.

A-t-il préféré un podium avec son frère à une victoire?

À certains moments, il tire bénéfice de cette fratrie et à d'autres il peut y perdre. C'est impossible de mesurer cela.

Était-ce une erreur de ne pas avoir reconnu plus tôt le chrono de Grenoble?

En l'ayant reconnu il aurait gagné 5" au maximum. La différence, ce sont les qualités de rouleur. Il devra travailler cela. Je connais peu de vainqueurs qui peuvent gagner le Tour en perdant du temps en descente et en chrono.

Vous avez dit, à ses débuts, qu'il gagnerait le Tour un jour. En restez-vous convaincu?

Oui, sauf que dans certains domaines il va devoir travailler de façon très précise.

Recueilli par Nicolas Martin