L'ancien sélectionneur de l'équipe de France, limogé pour faute grave après le fiasco du Mondial 2010 en Afrique du Sud et qui réclamait 2,9 millions d'euros, toucherait 990 000 euros nets. Les avocats de la FFF et les conseils de Domenech n'ont pu être joints vendredi pour confirmer ou infirmer l'information.
Cet accord s'inscrit dans le calendrier donné par M. Le Graët, qui avait indiqué le 13 juillet qu'il espérait trouver «une solution définitive», début août, avec Domenech, pour éviter l'examen final de l'affaire, programmé le 13 janvier 2012 devant les prud'hommes de Paris.
Tourner la page sans faire un trait sur les indemnités
Le Graët ne voulait pas que le dossier empoisonne la Fédération. «J'ai reçu Raymond Domenech. Si on peut trouver un accord, je préférerais que le dossier soit clos dans les jours qui viennent», avait-il expliqué alors. Comme il l'avait promis dès son élection à la présidence le 18 juin, M. Le Graët remet donc rapidement de l'ordre dans les affaires de la fédération pour éviter un grand déballage aux prud'hommes. Une audience de conciliation en avril entre les deux parties avait échoué.
Pour Domenech, il s'agit de tourner humainement la page Knysna - où les joueurs français avaient fait la grève de l'entraînement - sans toutefois tirer un trait entièrement sur le préjudice qu'il estime avoir subi en tant que salarié, après 17 ans d'ancienneté.
L'ouverture d'une négociation directe Le Graët-Domenech a marqué une rupture avec l'ancien président de la FFF, Fernand Duchaussoy, qui s'y refusait. Le Graët et Domenech se connaissent bien. Le premier avait affiché son soutien au second après l'échec de l'Euro 2008. Ce qui ne voulait pas dire que le dirigeant, redoutable négociateur, allait faire des cadeaux à l'ancien sélectionneur.
L'essentiel Online/(ats)
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