prolongera le temps qu’il faudra, «jusqu’à ce que le projet de loi soit amendé ou retiré». Ils dénoncent l'«étatisation» de la santé et leur mise à l'écart de certaines décisions importantes. Selon eux, «l’État veut de plus en plus contrôler les médecins sans toutefois prendre ses responsabilités». Le détail de leurs revendications sera présenté jeudi matin lors d'une conférence de presse.

«Le ministre offre de discuter à nouveau»

Du côté du gouvernement, on peine à comprendre cette «grève». Mars di Bartolomeo, ministre de la Santé, contacté par L’essentiel Online indique qu’il «vaut mieux discuter autour d’une table que dresser des barricades». «Le potentiel de négociations est loin d'être épuisé selon moi, mais l’AMMD a claqué la porte».

Et d’insister sur le fait que la sienne est bien ouverte. «Cette réforme est le fruit d’un processus engagé depuis des années avec les acteurs du secteur, dont l’AMMD». Il conclut en indiquant qu’«il sera difficile pour les patients de comprendre le mouvement des médecins alors que le ministre offre de discuter à nouveau».

MC et Jmh/L'essentiel Online

Authors: L'essentiel

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