«Se battre contre l'absentéisme»
«Ok pour 54 heures, par contre plutôt que du repos, il faudrait que M. Wurth vienne chez moi pour: s'occuper des enfants, faire le ménage, la cuisine, le repassage, le potager et tant qu'à faire vivre avec ma femme, car moi j'aurais plus le temps!!!», s’exclame Philippe. «À part ça, ça va oui??? On n'est pas des robots... La vie privée, elle est où après? La crise, la crise… Bonne excuse, va...», poursuit Lucy.
Mais au-delà de l’opposition de principe à l’idée de travailler plus, certains soulignent la réalité de gagner plus avec cette idée. « 52 heures semaines pourquoi pas? Mais un: 52 heures sur cinq jours et deux: des heures compensées à 200%, car à un pour un, c’est de l’arnaque», avance Pep. «Monsieur Wurth a oublié, même si on bosse 52 ou 54 heures par semaine, une entreprise doit toujours se battre contre l'absentéisme et les profiteurs des caisses de maladie. S'il le gouvernement commençait à placer sous la loupe toutes les personnes qui, pour un mal de tête ou pour rien, se mettent en maladie… », continue pdsma.
«Les 52 heures, avec les déplacements en transport, je les fais depuis longtemps»
Dans ce flot de messages hostiles, quelques-uns avancent une argumentation différente, basée sur leur expérience. «Dans les faits je pratique déjà une annualisation du temps de travail (en bureau). Les périodes de clôture sont toujours plus chargées et puis c'est vrai que je suis bien content d'avoir ce petit jour de congé mensuel supplémentaire quand l'activité baisse. Comme toujours tout dépend de comment cela se passe dans l'entreprise. Les patrons ne sont pas tous les mêmes», indique Sinbad.
«Mr Wurth, les 52 heures, avec les temps de déplacements en transport en commun (bus + train + bus!), je les fais déjà depuis longtemps. J'accepte donc votre proposition, vous pouvez venir voir mon patron et lui signifier qu'il me doit des jours de repos supplémentaires! :o)», s’amuse moimême.
(Jmh/L'essentiel Online)
Authors: L'essentiel