Un mot pour décrire ce concert au Stade de France?
Humain. Ça s’est senti sur place et ça se ressent dans le film. Et c’était un challenge d’y arriver dans un lieu irrationnel. On voit que les fans sont fiers d’appartenir à cette famille. Tout y passe: l’émotion, la tristesse, la joie, le bonheur, l’amour et le sexe.
Comment vous étiez-vous préparés pour l’événement?
La tournée s’étant déroulée avant, on était musicalement au poil. Il fallait aussi s’habituer à l’espace. Un immense entrepôt aux dimensions de la scène a donc été loué à Dijon. Certains membres du groupe ont traîné les pieds pour aller répéter, mais ç’a été payant. Il était temps pour ce public qu’Indochine apparaisse comme un groupe majeur et qu’il soit pris au sérieux. On s’est foutu de la gueule du groupe et des fans. Aujourd’hui, le fait d’avoir joué dans un stade nous a mis dans une autre sphère, celle du mythe et de l’inaccessibilité. Alors que ça n’a jamais été un plan de carrière.
Y a-t-il eu un gros couac durant le concert?
Nous préférons éviter le sujet, la personne n’est pas là (rires). J’ai oublié des paroles mais on a tous bien joué.
Vous partez en tournée dans six clubs dont l'Autre Canal de Nancy le 20 janvier. Besoin de retrouver plus de proximité?
Non, car le Stade était à dimension humaine! La tournée des clubs, c’est pour montrer qu’on n’a pas adopté un train de vie luxueux. On s’est décidés tard, début décembre, quand le DVD était terminé. C’est une tournée déficitaire, mais importante pour nous.
L'essentiel Online avec Laurent Flückiger/20minutes.ch
Un teaser de 4 minutes de «Putain de stade»
Authors: L'essentiel