«Nous lançons un appel solennel et prenons l'engagement de tout mettre en œuvre pour que le droit de vote et d'éligibilité des résidents étrangers aux élections locales soit reconnu», écrivent ces maires réunis au Sénat à l'initiative du premier magistrat de Strasbourg, Roland Ries (PS). «Aujourd'hui, les résidents étrangers doivent être considérés comme des citoyens à part entière», ajoutent-ils.
L'appel est signé par les maires d'Angers, Aubervilliers, Bègles, Besançon, Caen, Chelles, Clichy-la-Garenne, Creil, Erstein, Grenoble, Illkirch-Graffenstaden, Les Ulis, Lille, Metz, Montbéliard, Nantes, Paris, Pau, Périgueux, Quimper, Reims, Rennes, Rouen, Saint-Denis, Strasbourg et Toulouse.«L'opinion publique est favorable à l'évolution d'une citoyenneté attachée à la résidence et non pas seulement à la nationalité», estiment-ils. Rappelant que «le concept de citoyenneté contient le droit pour toute personne de participer aux prises de décision qui la concernent», ils soulignent que «son extension a déjà eu lieu pour une partie des étrangers résidents, ressortissants de l'UE, qui peuvent voter aux élections municipales et européennes». «Il s'agit maintenant de donner les mêmes droits à tous les étrangers résidents», soulignent-ils.
Et de ce fait, imiter le Grand-Duché qui a adopté, le 27 janvier 2011, le droit de vote des étrangers aux élections communales ainsi que la possibilité de se présenter pour être élu bourgmestre ou échevin. Pour ce faire, il suffit d’être âgé de 18 ans et de vivre au Luxembourg de façon légale depuis cinq ans. Pour être élu, il faudra cependant maitriser aussi le luxembourgeois.
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