La finale de l'Europa League le 18 mai à Dublin devrait bien être 100% portugaise, puisque Porto, qui écrasé Villarreal 5 à 1, et Benfica, vainqueur de Braga 2 à 1, aux matches aller, n'ont plus qu'à valider leurs billets à l'occasion des demi-finales retour jeudi.

Comment imaginer que le "Sous-Marin Jaune" de Villarreal puisse refaire surface après avoir été torpillé en bonne et due forme par les "Dragons" de Porto? Le danger numéro un pour les Espagnols est Colombien, a pour surnom "Le Tigre" et pour nom Falcao, auteur d'un quadruplé à l'aller. Cette déroute est la plus lourde encaissée en 105 matches européens pour le club de Villarreal.

Le match retour pourrait en tout cas faire des étincelles puisqu'il oppose les deux meilleurs buteurs de la compétition, Falcao, avec 15 buts (record de Jürgen Klinsmann en 1995-96 avec le Bayern Munich égalé) et Giuseppe Rossi pour Villarreal (10 buts). "Je ne fais que commencer dans les compétitions européennes. J'ai encore beaucoup à apprendre et je sais que je peux donner davantage", déclare Falcao, 25 ans. Ca promet...

Le Villareal veut encore y croire

Du côté du seul club non-portugais engagé dans ces demi-finales, Carlos Marchena, défenseur central de Villarreal, y croit encore. Malgré les chiffres. "Ça va être un beau match, chez nous, et pourquoi ne pas rêver à un exploit ?", expliquait-il récemment, selon des propos reproduits sur le site de l'UEFA.

L'autre demi-finale retour semble plus ouverte. L'année dernière, Benfica avait déjà gagné son quart de finale aller 2-1, contre Liverpool avant de... perdre 4-1 au retour.

Quoiqu'il arrive jeudi lors du match retour, l'entraîneur de Braga, Domingos Paciência, est plus que fier du travail de son équipe. "Nous avons donné l'image d'une équipe de guerriers, une équipe qui travaille et nous avons rappelé aux gens ce que le football est capable d'être", explique ainsi le technicien selon des propos recueillis par l'UEFA.

(L'essentiel Online/afp)