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Monday, 12 December 2011 18:24

[LeWeb'11] CoSoLoMo !

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Suite à ma synthèse du premier jour, je préfère vous raconter mon impression sur les deuxième et troisième jours autour d’un thème, le CoSoLoMo, mentionné me semble-t-il par Victoria Ransom (Wildfire) durant l’atelier sur « How to Drive Brand Engagement Using The LinkedIn Platform », où elle ajoute la notion de « Contenu » à celles de Social, Local & Mobile, mais où le « Co » peut signifier tout autant Content, Commercial, Commitment, Corporate, Consumer, etc.

[LeWeb'11] CoSoLoMo !

Autant de sujets que j’ai eu l’occasion d’approfondir autour de plusieurs ateliers organisés en marge des conférences, dont « Social organizations is a paradigm shift », « So you have 50 millions fans, now what? », et Engage the World by “Trusting your Instincts”, tenu par Ramon de Leon, une vraie bête de scène, qui explique comment il a boosté la réussite de sa franchise, Domino’s Pizza, en utilisant le levier des médias sociaux ! À regarder :

Phénomène ! #RamonWOW !

Je vous conseille d’ailleurs de feuilleter les pages vidéo des ateliers et des conférences, voire en cherchant dans le programme et les ateliers celles qui vous intéressent davantage.

Parmi les nombreux chiffres glanés au hasard des interventions, je voudrais vous rapporter ceux mentionnés par Sandy Carter (IBM), qui cite une étude McKinsey selon laquelle en introduisant la dimension « sociale » dans le service Clients ça permet d’augmenter en moyenne de +18% le taux de satisfaction, et dans les ventes de générer 10% de revenus en plus.

Côté influence, une société doit toujours différencier entre « inside » et « outside », en sachant qu’entre 5 et 15% de clients peuvent infuencer dans le sens « outside » vers « inside », et vice-versa entre 5 et 15% d’employés infuencer dans le sens « inside » vers « outside » : il est donc crucial pour chaque de société de cerner qui sont ces influenceurs, « inside » & « outside », afin d’établir le contact et nouer le dialogue avec eux. « Influenceurs » qui ne signifie pas simplement ceux qui ont le plus grand nombre de followers, mais ceux qui sont capables de privilégier le ciblage qualitatif sur le quantitatif.

Selon certains intervenants, il est d’ailleurs plus difficile de convaincre les gens « inside » que « outside »… Surtout si on déploie des applications locales, où « the more local you go, the higher is the answer«  : au fond, c’est logique, puisque les gens préféreront souvent les services de proximité.

En parallèle, ceux qui veulent se faire noter par les sociétés doivent savoir que LinkedIn regroupe dans ses pages plus de 2 millions de boîtes, et pour ce qui concerne Facebook, je vous conseille la présentation “The Power of the Graph » par Christian Hernandez, dans laquelle Axel Dauchez, CEO de Deezer, explique pourquoi son partenariat avec Facebook et pourquoi sa stratégie de désengagement des États-Unis et du Japon (où les marges sont trop réduites), pour privilégier la pénétration dans le reste du monde.

Et puisqu’il est question de Deezer, ça me fait une transition toute trouvée vers la soirée, également riche en émotions, où le dîner sympa avec Éric, Richard, Pierre-Olivier et la compagnie de Manu, grâce à qui nous avons pu avoir un bracelet « VIP » pour participer au concert de The Ting Tings au Caroussel du Louvre, suivi par DJ Sets

Quelques chiffres sur ce 2e jour :

Manu/Korben dont il a été question le lendemain lors d’un atelier Google, probablement le seul en français de toute la conférence, sur App Engine: agilité, innovation et ambition dans le cloud, tenu par Martin Gorner (Google) et Didier Girard (SFEIR), durant lequel il nous a parlé de l’impact d’un billet de Korben sur un de ses services, suite auquel il avait dû faire face à un pic de charge impromptu de plusieurs milliers de visiteurs ! Comme quoi, l’influence des blogs…

Donc tous ceux qui ont des apps mobiles, je vous conseille d’approfondir l’argument App Engine, pour lequel Google met l’énorme puissance et scalabilité de ses data centers à votre service, à des prix abordables.

La conférence qui m’a marqué à été celle de Sean Parker & Shervin Pishevar, même si j’ai quand même regretté l’absence de mordant de la modératrice, Alexia Tsotsis, de Techcrunch, qui écrit sûrement mieux qu’elle ne parle, ou du moins, je l’espère pour elle…

Nous terminerons ce passage en revue par le concours des start-ups, dont une que j’approfondirai un jour car elle impactera forcément et fortement mon métier, Babelverse, en constatant que deux des jeunes boîtes primées à LeWeb évoluent dans le domaine de la gamification (ou ludification en FR), signalée comme l’une des tendances majeures pour 2012 par le cabinet Deloitte.

L’une est Onefeat, primée comme meilleure Webapp par Intel, qui se propose de gamifier « la vie réelle », et l’autre est Beintoo, lauréat du prix LeWeb’11 :

Ce n’est donc pas un hasard si la gamification se retrouve au centre des choix des différents jurys, et c’est un argument sur lequel je reviendrai dans un billet à part, avec les interviews d’Antonio Tomarchio (Beintoo) et de Souheil Medaghri (Onefeat).

En attendant, si vous souhaitez approfondir tout ça, je vous conseille également de consulter toute la liste des blogueurs officiels pour voir leurs récaps sur la conférence, ainsi que les sites et les vidéos de FrenchWeb et France Télévisions.

Voilà pour ce bref récapitulatif, maintenant pour celles et ceux que ça intéresse, sachez que la prochaine édition de LeWeb’12 aura lieu les 4, 5 et 6 décembre 2012.

Et si vous vous demandez si ça vaut encore le coup (voir mon précédent billet), permettez-moi de conclure avec Jean-François Ruiz, pour qui « C’est intéressant d’y participer pour le networking, renforcer ses liens avec des personnes connues, rencontrer de nouvelles personnes, challenger ses idées et ses produits, ouvrir des perspectives à l’international« …

Beau programme en perspective ! Alors, à l’année prochaine ?

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