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Tuesday, 26 October 2010 22:53

Anniversaire L’Atelier continue d’être un ado rebelle

1er novembre 1995. Jimmy Somerville crée l’hystérie par son déhanché et sa voix haut perchée. Une première dans un pays où les concerts de musique amplifiée ne sont pas monnaie courante. C’est donc une salle bondée, constituée certes de fans mais surtout de curieux, qui remercient les organisateurs de la soirée. Ceux-ci sont cinq au départ pour n’être plus que deux, Laurent Loschetter et Patrick Bartz, à décider du moyen de faire danser les Luxembourgeois dans l’ancien atelier Renault sis rue de Hollerich.

Avec une capacité maximale d’un peu moins de 1 000 personnes, l’Atelier est surtout connu pour la proximité unique qu’il offre entre fans et leur artiste favori. On parle d’une ambiance unique, le petit je-ne-sais-quoi qui fait la renommée internationale du lieu. Demandez à Josh Homme des Eagles Of Death Metal, pour qui jouer à l’Atelier est avant tout une visite rendue au personnel avec lequel il a sympathisé d’emblée.

Depuis la première date, ce sont plus de 675 concerts que l’endroit affiche au compteur, régalant tous les goûts, avec cela dit, avec un penchant manifeste pour la scène alternative. Quand il s’agit toutefois de ratisser plus large en invitant en nos contrées les grandes pop stars du moment (Pussycat Dolls, Rihanna, Kings Of Leon…), on n’hésite pas à louer de plus grands espaces comme la Rockhal, ou en été, les champs du village de Roeser. La petite localité est devenue au fil des années La Mecque du rock en permettant l’implantation du festival Rock-A-Field, pérennisé depuis 2005. Entre 18 000 et 20 000 personnes combattent canicule ou grosses averses au son du meilleur cru pop et rock de l’année. Si, à ce jour, le RAF se déroulait lors d’une seule journée, on pense d’ores et déjà à le décliner sur un week-end entier.

Les idées ne manquent pas, ni l’énergie d’ailleurs. Car à 15 ans, on demeure jeune, curieux, avec une patate qui vous fait en vouloir toujours plus. Ainsi, pour les prochaines 15 années, on annonce du changement, notamment le déménagement de la salle vers les anciens locaux de l’abattoir de Hollerich. On pense pratique. De plus, les nombreux graffitis ainsi que le skatepark que celui-ci abrite actuellement offrent un cadre punk pas du tout déplaisant, dixit le chef de file, Laurent Loschetter qui promet que déménagement vers un lieu plus grand ne signifie en rien une perte d’âme.

Authors: L'essentiel

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Last modified on Tuesday, 30 November 1999 01:00
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