pour le contraindre à nous montrer la preuve qu'il dit détenir», a déclaré Rob Faulkner, porte-parole de l'instance dirigeante du football européen.

Que l'UEFA vienne à Chypre

Dans une interview publiée jeudi dans La Gazzetta dello Sport, Marangos a expliqué qu'il n'a «pas respecté l'ultimatum de l'UEFA pour ne pas prendre trop de risques en allant à Nyon. Je veux qu'on vienne voir les documents à Chypre. Autrement, qu'on m'arrête pour que l'affaire éclate enfin».

Le Chypriote poursuit en affirmant que quatre personnes sur les sept qui ont voté pour la candidature conjointe de la Pologne et de l'Ukraine auraient été corrompues avec de l'argent qui provenait des pays de l'Est. L'ancien trésorier de la fédération chypriote affirme par ailleurs que «l'argent était dissimulé dans des oursons en peluche. Une des quatre personnes a reçu 3,15 millions d'euros (4,3 millions de francs). Les trois autres ont empoché 2 millions chacune».

Le ministre polonais des Sports, Adam Giersz, avait qualifié dimanche de «calomnies qui ne valent pas un commentaire» les accusations de M. Spyros. L'Euro-2012 a été attribué le 18 avril 2007 à l'Ukraine et à la Pologne qui avaient devancé la candidature italienne avec huit voix contre quatre.

L'essentiel Online avec AFP

Authors: L'essentiel

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