Alors que les salaires auraient dû progresser sur la fiche de paie du mois de mai, ils n'augmenteront qu'au mois d'octobre. C'est acté depuis longtemps... dans le secteur privé. Mais les députés n'ont officialisé cette modulation de l'indexation des salaires qu'hier pour le secteur public.
L'occasion de revenir en long et en large sur la bipartite et sur la flambée des cours du pétrole bien entendu. Pour Henri Kox (Déi Gréng), «des études sérieuses montrent que les capacités d'exploitation du pétrole sont au taquet. Les fluctuations des cours du pétrole ne doivent plus influer sur le calcul de l'index». En contrepartie, l'élu vert de Remich propose de trouver des solutions alternatives et «écoresponsables» pour assurer une certaine neutralité pour les salariés.
Le discours n'était pas différent pour le député Marc Spautz, qui a lui aussi estimé que le Luxembourg devait veiller à la montée de l'inflation. Pour autant, il propose d'autres remèdes. «Grâce à l'office des prix, notamment, nous disposons d'outils pour garder la main sur l'inflation», a-t-il expliqué. Le libéral André Bauler a quant à lui plaidé pour une nouvelle nomenclature du calcul de l'indexation, moins dépendante des prix de l'énergie.
Patrick Théry
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