Un mort sur quatre. C’est le taux d’accident mortels causés par les collisions avec les arbres au Luxembourg. «Même à 60km/h, un arbre peut vous tuer», explique Jeannot Mersch, président de l’Association luxembourgeoise des victimes de la route. «Même à de faibles vitesses, le choc avec un arbre peut être très grave». Et de souligner que les voitures, malgré des systèmes de sécurité très poussés ne sont pas toujours prêtes à encaisser ces chocs latéraux. «Le corps humain ne peut résister à un tel choc», confie Jeannot Mersch.
En Grande-Bretagne, on plante des arbres exprès Alors que dans certains pays, les autorités abattent des arbres pour sécuriser les routes, les Britanniques essaient, eux, d’en planter. Les autorités compétentes ont, en effet, constaté que l’effet d’optique provoqué par les «French style avenues» faisait lever le pied aux automobilistes qui ralentissaient de l’ordre de 3 à 5 km/h.Bien sûr la responsabilité du conducteur est engagé «mais un petit dérapage, un petit moment d’inattention peut arriver à tout le monde». Selon lui, il faut donc «une infrastructure qui pardonne» ce genre d’écart. «On ne demande pas l’abattage de tous les arbres mais de ceux dont on sait pertinemment qu’ils sont dangereux pour les automobilistes». Et l’association demande au minimum qu’aucun arbre ne soit planté au bord des nouvelles routes. «Et qu’on installe des glissières de sécurité pour ‘adoucir’ les chocs».
L’association travaille avec le ministère des Infrastructures et du Développement durable sur un plan d’action de sécurité routière qui devrait comporter un chapitre sur la sécurisation du bord des routes. Les propositions seront présentées d’ici l’été.
Marion Chevrier/L'essentiel Online
Authors: