Comme l'ensemble des pays européens, le Luxembourg n'échappe pas à la flambée des prix pétroliers. En un an, entre avril 2010 et avril 2011, le SP 98 et le SP 95 ont ainsi vu leur prix gonfler de 11%, tandis que le diesel a augmenté de 21%. Mais les automobilistes faisant leur plein au Grand-Duché ne sont pas les plus à plaindre, puisqu'ils bénéficient de conditions avantageuses mises en place par les autorités: un taux d'accises parmi l'un des plus bas d'Europe - 46 centimes par litre d'essence, 32 centimes pour le diesel - et des produits pétroliers soumis à une TVA à 15%.

Des conditions d'achat plus favorables enviés par certains. Ainsi, mardi en France, le PDG de Total, a annoncé que le litre de super dépasserait la barre des deux euros "sans aucun doute. La vraie question, c'est quand?", assure Christophe de Margerie dans une interview accordée au Parisien/Aujourd'hui en France.

Tenter de diminuer sa facture énergétique

Des questions que se pose également René Winkin, secrétaire général du groupement pétrolier luxembourgeois, contacté mardi par L'essentiel Online. «Il est difficile de faire des pronostics tant le prix du pétrole dépend d'éléments à forte volatilité, mais la tendance globale tend plus à la hausse des prix qu'à la baisse. En clair, les consommateurs devront s'habituer à voir le prix du litre à la station-service plus proche des deux euros que d'un euro.»

Dans ces conditions, des solutions des consommateurs pour ne pas voir sa facture énergique exploser existent. Des solutions qui impliquent cependant un changement de comportement. «Pour ne pas subir les hausses probables à venir, il est conseillé d'investir d'ores-et-déjà dans des habitations ou des voitures à faible consommation énergétique qui réduiront la dépendance énergétique, note René Winkin. Car quand on acquiert un bien énergivore, les risques d'être exposé à des factures de plus en plus lourdes durera des années.»

(Jmh/L'essentiel Online)