Les rues du village sont noires de monde. Habituellement peuplé de quelque 750 personnes, Nospelt voit défiler des dizaines de milliers de personnes chaque lundi de Pâques, pour l'Éimaischen.

Au centre de l'attention de cette foule venue de tout le pays, les Péckvillercher, ces petits oiseaux en terre cuite vendus entre 6 et 10 euros chaque lundi de Pâques à Nospelt, mais aussi dans la capitale. «On en vend entre 4 000 et 5 000 chaque année», note Cindy Schmit, une jeune bénévole qui tient un stand. «Et le stand qui vend des oiseaux faits avec de la terre de Nospelt marche bien! Ce sont surtout les enfants qui en veulent».

Pour les autres, c'est l'occasion de profiter du soleil, de boire un verre entre potes ou de se balader en famille dans les rues du village.
Le tout est organisé par les pompiers. «Chaque année, il y a de nouveaux jeunes qui viennent donner un coup de main pour monter les stands et les tenir, avec les plus anciens», raconte Martine Decker, elle-même jeune bénévole. «Ce sont principalement des jeunes de la commune. Et les bénéfices des ventes de Péckvillercher sont reversés aux pompiers».

Jérôme Wiss