«Les craintes existent, d'un retour en arrière, d'un frein aux réformes, que le pouvoir se contente de ce qui a été annoncé alors que cela ne nous suffit pas», a dit Abdelhamid Amine, de l'Association marocaine des droits humains (AMDH).
Explosion en plein cœur de Marrakech«Mais avec le Mouvement du 20 février, on ne va pas se laisser intimider», a-t-il ajouté. Le lendemain de l'attentat qui a fait seize morts le 28 avril sur la place Jamâa El-Fna, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri, promettait que le processus de réformes politiques dans lequel le Maroc est engagé ne serait pas remis en cause. Le roi Mohammed VI a lui appelé les ministres de l'Intérieur et de la Justice à s'astreindre dans l'enquête «à la primauté de la loi et à la préservation de la quiétude et de la sécurité des personnes et des biens, sous l'autorité de la justice».
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