Après les soulèvements populaires qui ont balayé les régimes tunisien et égyptien, la rébellion menace toujours le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et la contestation, sévèrement réprimée, bat son plein en Syrie.
Les femmes font la révolutionLa Libye en feu"Dégage !", un mot qui engage de Tunis au CaireLe Yémen à son tour touché par le printemps arabe Pourquoi le Maghreb s'est-il soulevé?Le président français Nicolas Sarkozy a choisi de faire de Deauville le «moment fondateur» d'un nouveau «partenariat de longue durée» entre les pays arabes qui soutiennent la démocratie et le G8 (États-Unis, Russie, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada), selon l'Élysée. Sur le modèle de l'aide à l'Europe de l'Est après la chute du mur de Berlin, le savoir-faire de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement sera déployé sur les rives sud de la Méditerranée.
L'Égypte et la Tunisie, dont les saisons touristiques s'annoncent désastreuses, ont chiffré leurs besoins: 10 à 12 milliards de dollars pour Le Caire jusqu'à la mi-2012, tandis que Tunis demande 25 milliards de dollars sur cinq ans. Si Paris ou Berlin soulignent que Deauville ne sera pas une «conférence des donateurs», les annonces de soutien chiffrées ont déjà commencé. Barack Obama a dévoilé son propre plan d'aide de plusieurs milliards de dollars pour encourager la démocratisation des pays arabes.
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