"L'arrestation de Ratko Mladic est une bonne nouvelle, non seulement pour la Bosnie-Herzégovine mais aussi pour la Serbie, les Balkans de l'ouest et pour toute l'Europe", a affirmé la chancelière, citée dans un communiqué.
"Son interpellation et la procédure judiciaire contre lui ouvrent la voie à un travail de mémoire véritable, et fondé sur l'état de droit, sur ces crimes abominables", a-t-elle encore indiqué.
Son ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, avait estimé un peu plus tôt que cette arrestation donnait "une perspective européenne claire" à la Serbie. De bonnes relations diplomatiques "avec tous ses voisins" sont également une condition à une éventuelle entrée dans l'Union européenne avait-il ajouté. La Serbie refuse de reconnaître l'indépendance autoproclamée de son ancienne province du Kosovo. L'arrestation de l'"un des plus terribles bourreaux présumés" constitue "une très bonne nouvelle pour la justice en Europe", a poursuivi le ministre qui a rappelé que c'est une revendication de longue date de l'UE.
Jugé au Tribunal pénal international
Le président serbe Boris Tadic a annoncé jeudi l'arrestation du général Mladic, inculpé de génocide par le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie pour son rôle pendant la guerre de Bosnie (1992-1995), et en cavale depuis près de 16 ans.
Il est considéré comme le principal responsable du massacre de Srebrenica, qui a coûté la vie à quelque 8.000 hommes et garçons musulmans de Bosnie en 1995.
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