Le Luxembourg a encore 34 demandes de personnes originaires du Kosovo à traiter, explique Nicolas Schmit, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Immigration à une question parlementaire des députés Felix Braz, Jean Huss et Viviane Locshetter. Soit 85% des 40 dossiers envoyés pour une protection internationale au Grand-Duché entre le 1er janvier et le 30 avril 2011. Principalement de la communauté albanaise ou serbe, ces Kosovars sont également d'origine bosniaque ou rom. Au total, six personnes sont donc déjà rapatriées sur le territoire. Il faut y ajoutr six autres venues dans le cadre d’un regroupement familial. Dans le même temps, 33 sont retournés volontairement au Kosovo.

Le ministre précise que «que tous ont eu un accès à un retour sous assistance conformément à la convention signée entre le ministère des Affaires étrangères et l’Organisation internationale pour les migrations». Un accord a également été signé entre les pays du Bénélux et le Kosovo pour la réadmission des personnes en séjour irrégulier sur le territoire luxembourgeois, qui retournent dans leur pays. Ainsi, le Gouvernement estime qu’il n’y a «pas de risque sécuritaire particulier au Kosovo» car, entre autres, «le taux de meurtre est en-dessous de la moyenne européenne».

Le gouvernement n’a pas non plus d’information sur un risque encouru par les minorités comme les Roms: «le Gouvernement ne considère pas qu’en général, cette communauté est discriminée dans l’expression de ses droits humains au Kosovo». Cela ne l’empêche pas de continuer à ne pas renvoyer, «pour le moment», les Roms. Par ailleurs, au Grand-Duché, au 12 mai 2011, il y avait 102 enfants kosovars inscrits en enseignement fondamental et 106 en secondaire.

JV/L'essentiel Online