Il reste moins d'un mois. Le 14 juillet, ce sera le dernier jour pour s'inscrire sur les listes électorales. Ensuite, il sera trop tard pour espérer voter aux communales d'octobre. Pourtant, ce samedi est le seul jour où certaines mairies ouvrent en dehors des heures habituelles, pour permettre les inscriptions. Un peu léger, peut-être? D'autant que tous les étrangers ne sont pas logés à la même enseigne.

«Il ne faut pas que les partis aillent chercher les électeurs étrangers au dernier moment».

«On regrette le manque de coordination au niveau national», déplore Laura Zuccoli, présidente de l'Association de soutien aux travailleurs immigrés (ASTI), qui mène sa propre campagne de sensibilisation. «Certaines communes font de la publicité pour les inscriptions, d'autres non. Et pour les pièces à fournir, il y a de grosses différences d'une commune à l'autre».

Pour l'ASTI, on peut y voir un «manque de volonté politique», mais aussi un «manque d'efficacité» du gouvernement. «Il faut montrer qu'on a à cœur que les étrangers votent. Une circulaire et une brochure ne suffisent pas». Qui plus est, il faut motiver les étrangers à aller aux urnes. «Les Luxembourgeois sont inscrits d'office, ils sont obligés d'aller voter. Les autres, il faut leur dire que les communales touchent de près leur vie quotidienne».

Jérôme Wiss

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