«Nous ne manifestons pas pour les Grecs aujourd'hui, mais nous sommes là pour défendre nos intérêts». La petite phrase de Jean-Claude Reding, président de l'OGBL, est sans ambiguïté et destinée à mobiliser les derniers salariés hésitants. À quelques heures du début de la manifestation européenne prévue à Luxembourg contre les différents plans de rigueur dans les différents États membres, les syndicats européens tentent de faire passer leur message. Et selon eux, ce dernier touche l'ensemble des travailleurs.
La dette de la Grèce«Les choix décidés à Bruxelles ont des conséquences concrètes pour nous tous, indiquait Jean-Claude Reding. La demande réalisée lundi, par la Commission, de renforcer la politique d'austérité dans l'UE va se faire ressentir jusqu'ici. Or, le Luxembourg a prévu de revenir à l'équilibre en 2014, donc cette demande de Bruxelles pourrait se traduire pas seulement par une mise en danger de l'index, mais également par la création d'un nouvel impôt de crise. Un impôt payé par tous».
Bien que la nécessité d'un retour à l'équilibre généralisé des finances publiques ne soit pas remis en cause par la Confédération européenne des syndicats (CES), à l'initiative de ce mouvement, cette dernière craint que ces mesures ne se fassent qu'au détriment des salariés. «Le principal problème de l'UE n'est pas le déficit public, mais le chômage», indiquait Ignacio Toxo, président de la CES.
Jmh/L'essentiel Online avec Pa.T.
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