«D'habitude, je ne pleure pas, je ne comprends pas», a dit l'Américaine au public londonien. «Je ne pensais pas que j'allais être aussi émue. Ca m'est tombé dessus à la fin du match. Je ne suis pas une pleureuse, alors je ne sais pas. Je pense que je devais avoir quelque chose dans l'œil», a-t-elle plaisanté plus tard en conférence de presse. Après avoir survolé l'édition 2010, ne perdant pas un seul set, l'Américaine avait été stoppée net par une blessure au pied. En déplacement à Munich, elle s'était profondément coupée en marchant sur du verre cassé.
Mais c'est en février dernier que la quadruple championne de Wimbledon a eu «la peur de sa vie», lorsqu'elle a dû être opérée d'urgence à Los Angeles, victime d'une embolie pulmonaire, une maladie potentiellement mortelle. «Ça a été tellement dur. Une année désastreuse. Être capable, de jouer, c'est assez merveilleux», a-t-elle dit. Guérie, la championne a longtemps douté de pouvoir venir défendre son titre. «Je ne m'attendais pas forcément à être ici cette année. Finalement j'ai obtenu un rapport médical favorable, et j'adore Wimbledon», a expliqué l'Américaine, qui n'a repris la compétition que la semaine dernière, à Eastbourne.
(L'essentiel Online/AFP)
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