Pour la juge Phyllis Hamilton, «les faits montrent bien qu'Apple a beaucoup dépensé en publicité et a vendu/distribué/fourni de nombreuses applications dans son "App Store"», et que ce nom est «connu». «Toutefois, le fait est également que le nom "App store" est utilisé par d'autres entreprises, comme un terme descriptif pour un endroit où on trouve des applications logicielles pour appareils portables», a ajouté Mme Hamilton dans sa décision, refusant donc d'accorder à Apple une injonction préliminaire contre Amazon.
Alors qu'Apple estime que l'appellation «Amazon Appstore for Android», utilisée par le distributeur en ligne depuis mars, est propre à créer de la confusion chez les consommateurs, la juge a exprimé son désaccord. Parallèlement Apple a annoncé jeudi avoir passé le cap des 15 milliards d'applications téléchargées grâce à son App Store, lancée en 2008 pour son iPhone, puis disponible pour le baladeur iPod Touch et la tablette iPad.
«En à peine trois ans, l'App Store révolutionnaire s'est développé pour devenir le marché de logiciels le plus passionnant et le plus réussi que le monde ait jamais vu», s'est réjoui le directeur marketing d'Apple, Phil Schiller, cité dans un communiqué. Près du quart (100 000) des applications de l'App Store ont été spécifiquement conçues pour l'iPad, lancé en 2010.
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