Présent à Berlin dans le cadre d'une réunion européenne, Jean-Claude Juncker a fait part de son avis sur les propositions de la Commission européenne dans le cadre du futur plan pluriannuel 2014-2020 de l'UE. Et parmi les mesures envisagées afin de consolider le budget européen, le Premier ministre luxembourgeois et président de l'Eurogroupe a affirmé son soutien à l'idée d'une taxation sur les transactions bancaires.
Un soutien nuancé cependant par «un examen approfondi des modalités qui encadreront l’introduction de ces taxes», selon un communiqué publié vendredi. Selon Jean-Claude Juncker, «cela permettrait de doter l’Union européenne de recettes durables propres et pourrait mettre un terme aux tractations des États membres lorsqu’ils sont amenés à négocier leurs contributions financières pour la prochaine période de programmation financière». Autrement dit, cette taxe signerait la fin des bisbilles entre les 27 au moment d'apporter sa contribution au fonctionnement des institutions européennes et des politiques européennes.
Les conséquences éventuelles d'une telle taxe sur la Place financière du Grand-Duché ne sont pas encore connues. Cette proposition, comme l'ensemble des propositions validées mardi, par le Parlement européen, doivent désormais être discutées au niveau de chaque État membre.
(Jmh/L'essentiel Online)
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