À la question «est-il plus important pour vous de baisser les impôts ou de limiter l'accroissement de la dette publique?», 70% des 1 005 personnes interrogées par l'institut Infratest-Dimap ont répondu qu'il fallait lutter contre l'endettement. Ils ne sont que 24% à penser que réduire les impôts est plus important.
Prévisions électorales Selon le sondage d'Infratest-Dimap de vendredi, si les élections législatives devaient avoir lieu ce dimanche, la coalition conservateurs-libéraux emmenée par Angela Merkel ne recueillerait que 37% des suffrages, contre 49% à l'attelage d'opposition Sociaux démocrates/Verts.La nécessité d'une baisse d'impôts n'apparaît pas flagrante aux Allemands, puisque 49% estiment que ce projet n'est pas justifié et 48% sont d'un avis contraire. Ils ne sont qu'une minorité à croire à des baisses d'impôts pour 2013, décidées en Conseil des ministres, mercredi: 62% des personnes interrogées ne croient pas à cette promesse, bien que 2013 soit une année électorale, et 36% sont d'un avis contraire.
Popularité du gouvernement en berne
Et quand bien même cet allègement fiscal verrait le jour, seul 2% des Allemands s'attendent à une «réduction sensible» de ses prélèvements, 52% tablant sur «une faible réduction» et 45% pensent même que cela ne changera rien pour eux. Grâce à une reprise économique particulièrement vigoureuse en Allemagne, le gouvernement a pu limiter les déficits budgétaires et a enregistré des recettes fiscales bien supérieures à ses prévisions ces deux dernières années.
Et même si les plans d'aide aux pays de la zone euro, dont l'Allemagne est le principal contributeur, vont peser dans les années à venir, le gouvernement allemand, à la popularité en berne dans les sondages, a décidé mercredi de réduire les impôts sur les faibles revenus en 2013, année d'élections législatives.
(L'essentiel Online/AFP)
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