«On a reçu hier (mercredi) un coup de fil de l'attachée de presse de Carla Bruni-Sarkozy. Elle était énervée, elle nous a dit qu'elle allait certainement réagir. On lui a répondu qu'on était dans la légalité et de bonne foi», a affirmé jeudi le rédacteur en chef de Gala, Matthias Gurtler.
Selon Europe 1, la première dame a décidé de porter plainte contre le magazine people, arguant que les photos, initialement prises par la rédaction de Nice Matin le 14 juillet au Fort de Brégançon, auraient été publiées sans son autorisation.
«On n'a rien reçu», a répondu Matthias Gurtler, ajoutant que l'attachée de presse de l'épouse du chef de l'État n'avait «pas mentionné de plainte dans son appel». «Je crois que derrière tout ça, il y a un peu d'intox, un peu de 'buzz'», a-t-il ajouté.
«On a un bon de commande pour ses photos»
Gala a acheté les photos à MaxPPP, l'agence qui diffuse et vend les photos de la presse quotidien régionale (PQR). Et cette dernière a proposé les photos de Carla Bruni-Sarkozy «à tout ses clients, pas seulement à 'Gala'» selon Matthias Gurtler.
«On a un bon de commande nous garantissant que nous avons bien le droit de publier le sujet 'Carla Bruni' réalisé par 'Nice Matin' le 14 juillet, ainsi que l'interview. Les seules conditions étaient de citer et de créditer le quotidien, ce qui a été fait. Jamais nous n'avons essayé de voler ou de nous approprier quoi que ce soit», a-t-il poursuivi. «Juridiquement, je suis serein», a insisté le patron de la rédaction.
«Ce bon de commande nous protège: MaxPPP nous a cédé les 'deuxièmes droits' comme cela se fait très régulièrement. Je pense qu'il y a eu simplement une négligence de la part du journal. S'ils ne souhaitaient pas que les photos soient rediffusées ailleurs, il fallait le signifier à l'agence», a-t-il dit.
(L'essentiel Online/AFP)
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