«Une vision d’horreur». C’est ainsi que l’association française de défense animale One Voice décrit le pensionnat pour chiens qu’elle a découvert en janvier, près de Jarrier, en Savoie. Une soixantaine de chiens et trois ânesses s’entassaient dans ce chenil de l’enfer, dans des conditions de salubrité innommables. Certains animaux croupissaient dans des caves, sans eau, sans nourriture ni litière, rapporte le Dauphiné Libéré.
Plus grave encore, des sacs-poubelles gisaient à même le sol. À l'intérieur de ses sacs, l'horreur: des fœtus morts et des cadavres de chiens adultes ont été retrouvés. Au final, il aura fallu le courage d’un dogue du Tibet, qui a réussi à s’enfuir puis à mordre un badaud dans la vallée voisine, pour qu’une enquête de gendarmerie soit diligentée. La piste a ensuite rapidement mené jusqu’à l’élevage incriminé.
Arrêtée, la gérante des lieux doit faire face à une plainte pour cruauté envers les animaux, déposée par One Voice. Le 1er août prochain, elle devra également répondre devant le tribunal d’Albertville de cinq chefs d’accusation, dont l’exercice volontaire de sévices graves ou commis un acte de cruauté ainsi que l’exercice illégal de la médecine vétérinaire. Elle s'expose à une peine de 2 ans de prison et 30 000 euros d'amende. Les survivants ont eux été pris en charge et soignés depuis.
(L'essentiel Online)
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