À 49 ans, Akira Yasuoka reste zen, forcément. «C'est une forme de reconnaissance, je suis content», reconnaît-il. Et quand on l'interroge sur son expérience au Luxembourg, ses yeux s'illuminent. «Ici, j'ai plus de facilité pour m'exprimer au travers de l'assiette. Je peux laisser libre cours à ma créativité. Après vingt ans, les clients ont confiance», avance-t-il.
À propos d'assiettes, le premier choc culturel d'Akira Yasuoka a été la quantité proposée pour chaque plat. «Pour nous mettre au diapason, nous avons commandé de nouveaux plats pour deux-trois personnes», se souviennent Hajime Myamae et Akira Yasuoka. Et ce n'est pas tout., «quand je suis arrivé en 1988, on ne trouvait pas si facilement des produits japonais. Souvent, j'étais obligé de remplacer l'un ou l'autre légume ou champignon. Aujourd'hui, les choses ont bien changé».
Patrick Théry
Authors: L'essentiel