«Vous avez rendu notre enfance magique», assurait une pancarte dans la foule généralement jeune. «J'ai lu tous les livres, je ne sais plus combien de fois, et vu tous les films», a lancé jeudi soir Sheba Saghir, 23 ans, frigorifiée sous son large parapluie.

Saga populaire

«Harry Potter et les Reliques de la mort» met un point final à l'une des sagas les plus populaires de l'histoire de l'édition et du cinéma. Les sept tomes se sont vendus à plus de 400 millions d'exemplaires dans le monde et les six premiers films ont rapporté près de 4 milliards d'euros.

L'écrivain britannique J. K. Rowling avait pourtant été éconduite par une dizaine d'éditeurs avant de pouvoir faire publier le premier livre (»Harry Potter à l'école des sorciers»), en 1997. Le septième et dernier film a été coupé en deux parties: après la première dévoilée jeudi soir, la seconde sortira en juillet.

Une page se tourne

Le tournage de la deuxième partie est déjà achevée et, pour le trio Harry-Hermione-Ron, c'est une page qui se tourne. «C'était vraiment super ces dix ans. Tout va me manquer», a reconnu Rupert Grint, 22 ans, entre deux signatures d'autographes.

Emma Watson, qui a abandonné la coiffure ringarde de Hermione Granger pour des cheveux très courts aux mèches blondes, a souligné avec excitation la «nouvelle phase» qui commence dans sa vie. «J'ai grandi sur les plateaux, c'est très étrange que tout cela finisse».

Interrogée pour savoir si elle interpréterait à nouveau Hermione, elle a répondu: «Je ne sais pas, j'ai l'impression que je viens juste de dire au revoir à Hermione, je l'ai mise au repos». J. K. Rowling n'a pas fermé la porte. «Je ne dis jamais jamais, c'est ce que je dis depuis douze ans ... Peut-être que dans dix ans je voudrai» écrire un autre Harry Potter.

Rester immortel

Contrairement aux autres films, «Harry Potter et les Reliques de la mort - Partie 1» ne débute pas par la rentrée du trio Harry- Hermione-Ron à Poudlard, l'école des sorciers. Les comparses partent plutôt à la recherche des «Horcruxes», réceptacles où Voldemort conserve des parties de son âme afin de rester immortel.

La quête, longue et pénible, met à l'épreuve jusqu'à l'amitié des trois personnages. Elle donne à l'histoire un côté beaucoup plus introspectif que les précédents tomes. «J'aime bien le fait que ce soit différent. C'est plus intime», reconnaissait récemment devant la presse David Heyman, qui a produit l'ensemble de la saga.

L'essentiel Online/AFP

Authors: L'essentiel

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