Son homologue de l'Industrie, Christian Estrosi, a précisé sur la radio France Info qu'«un des plus importants, celui de Rouen (nord-ouest), a encore été débloqué cette nuit». «Nous allons progressivement revenir à la normale», a-t-il affirmé. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a confirmé peu après sur la radio Europe 1 les chiffres de M. Borloo, assurant qu'«il n'y a pas de problème à échéance courte en terme d'essence».
Encore des difficultés en Ile de France
M. Hortefeux, dont les services coordonnent le centre interministériel de crise activé depuis le début de la semaine, a reconnu la difficulté d'approvisionnement des stations-service, tout en affirmant que les dépôts de carburants renfermaient encore «plusieurs semaines de réserve». Selon lui, «trois (stations-service) sur quatre sont approvisionnées» actuellement et «la tendance est à l'amélioration».
«On est dans une réelle, lente amélioration», a estimé de son côté M. Borloo, sans exclure que la situation puisse de nouveau «se dégrader rapidement». Il a évoqué «une relative amélioration dans le grand Ouest» et une «détente absolument réelle sur la façade maritime sud-ouest», mais «il y a encore des difficultés importantes en Ile-de-France».
Interrogé sur le retour à la normale, alors qu'environ 5 000 des 12 300 stations-service du pays étaient à sec ou en rupture d'au moins un carburant mercredi, Jean-Louis Borloo n'a pas voulu s'avancer: «je ne peux pas le dire précisément et celui d'ailleurs qui le dirait, je pense qu'il serait bien imprudent».
L'essentiel Online avec AFP
Authors: L'essentiel