La proposition faisait beaucoup de bruit depuis plusieurs semaines. La ministre de l'Éducation, Mady Delvaux-Stehres, avait proposé que l'année scolaire soit divisée en deux semestres et non plus en trois trimestres comme actuellement. Avec deux semaines de vacances de Carnaval au milieu et une semaine de moins en été.

Une mesure plus adapté au rythme biologique de l'enfant selon le ministère. Mais une proposition qui avait provoqué une levée de boucliers de nombreux enseignants qui estimaient que rallonger les vacances de février permettait «au gratin-caviar de prolonger son séjour à Courchevel ou Saint-Moritz» pendant que les couches moins aisées perdraient le bénéfice des deux premières semaines de septembre pour partir en vacances à un coût moindre.

Leurs arguments ont, semble-t-il, contraint la ministre à faire machine arrière. Mardi après-midi, à l'issue de sa réunion avec quatre syndicats -tous opposés à l'allongement des vacances de Carnaval-, elle a indiqué que «le gouvernement ne voulait en aucune façon ajouter une charge supplémentaire au travail des enseignants». L'objectif est désormais de fixer les congés scolaires pour les quatre prochaines années scolaires en attendant les premières propositions de la réforme du secondaire, présentée, d'ici septembre.

(MC/L'essentiel Online)