Quand les femmes des années 1950 regardaient des films de science-fiction, imaginaient-elles leurs descendantes à l’image des héroïnes à l’écran? Appuyer sur un bouton et laisser la vaisselle se laver, le pain se pétrir, le café s’écouler? De quoi faire envie à la plus motivée des Betty Draper, de la série «Mad Men».
Concilier écologie et quotidien facilité Une machine à laver qui fonctionne à la force du poignet? C’est l’un des appareils qui ont été présentés la semaine dernière lors du Salon de l’électroménager de Chicago. Parmi les 2000 exposants, nombreux sont ceux qui ont misé sur l’aspect écologique. Tel SodaStream, qui a défendu son concept de limonade concoctée à la maison face aux tonnes de bouteilles jetées chaque jour. Les entreprises ciblent d’abord les particuliers, qui, par leurs gestes, auront de l’influence sur leur lieu de travail.Apparu dans les années 1950, l’électroménager s’est développé au fur et à mesure que la femme s’est engagée dans la vie professionnelle. A elle les facilités du ménage! Même si, comme le souligne une étude anglaise récente, le fait de s’activer dans sa maison maintenait la forme et faisait perdre davantage de calories. Admettons. Mais avouons que réaliser des yaourts maison en un tour de main, faire des toasts sans brûler son four, concocter des smoothies sans y passer trente heures, cela change la perception de la vie.
D’autant que, de purement fonctionnels, les objets sont devenus design. L’idée? Ne plus les planquer dans les placards, d’où ils ne sortiront pas. Donc, après la machine à thé, dernière révolution «je-laisse-couler», il reste encore quelques idées à développer, tel l’appareil à laver les vitres, celui pour cirer les meubles ou la machine à laver qui étend le linge toute seule. Et à nous les joies du temps libre!
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