«Carré Viiip» ne cesse de faire le buzz, depuis son lancement, le 18 mars. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), chargé de la surveillance des programmes, a statué, mercredi, sur le cas de l’émission, produite par Endemol. La publication de la décision interviendra dans «quelques jours», a annoncé le CSA.
Une vingtaine de plaintes, portant sur la vulgarité du contenu, lui sont parvenues. Le CSA pourrait décider de classer le programme dans la catégorie «déconseillé aux moins de 12 ans», alors qu’il est actuellement «déconseillé aux moins de 10 ans». Cela forcerait TF1 à diffuser sa quotidienne après 22?h?30. Selon plusieurs médias français, cela équivaudrait à un arrêt de mort pour l’émission.
Au sein d’Endemol, le débat fait rage. Choquée par les premières diffusions, Michèle Cotta, membre du comité d’éthique de la société de production, a démissionné lundi. Sur l’autre front, Stéphane Clerget, membre du même comité, a défendu le programme: «Carré ViiiP n’est pas plus vulgaire qu’«On n’est pas couché», l’émission de Ruquier sur France 2. Mardi, la présidente d’Endemol France, Virginie Calmels, a déclaré, sur Europe 1: «Nous nous sommes trompés dans le prime time de lancement (...). Il n’était pas très innovant.»
Selon elle, le programme ne serait pas en danger. Sauf si le CSA en a décidé autrement.
L'essentiel Online avec Fabien Eckert
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