Huit mille policiers et deux mille militaires seront mobilisés pour le déplacement, tandis que plusieurs personnes ont été interpellées ces derniers jours, soupçonnées d'appartenir à la mouvance dissidente républicaine.
«La reine n'est pas la bienvenue», avait dit fin avril un homme masqué lors d'un rassemblement à Londonderry, en Irlande du Nord. La souveraine est «recherchée pour crimes de guerre», avait-il ajouté, disant parler au nom de l'IRA-Véritable, groupuscule isolé mais à qui on attribue la multiplication récente d'attentats en Ulster, dont le meurtre d'un policier en avril. La menace est telle que, fait exceptionnel, Dublin a autorisé les policiers britanniques chargés de la sécurité de la reine à porter des armes. Des Britanniques en armes dans les rues de Dublin, cela ne manquera pas de réveiller de mauvais souvenirs.
81% des Irlandais sont favorables à la visite, selon un sondage. En près de soixante ans de règne, Elizabeth II a visité 129 pays mais jamais son voisin, l'Irlande.
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