Interrogé, Accor a refusé de préciser si le patron du FMI, et jusqu'alors favori pour la candidature socialiste à la présidentielle française, était un habitué de cet hôtel, situé à quelques encablures de Times Square, ni pour combien de temps son séjour était prévu.
L'heure tourne Selon les informations recueillies auprès de la police de New York par «Libération», les enquêteurs ont modifié l'heure de l'agression sexuelle présumée après l'alibi évoqué par ses avocats. «Nous avions dit initialement que c'était aux alentours de 13 heures, en fait c'était plus proche de midi», a expliqué Paul J. Browne, le commissaire adjoint et porte-parole de la police de New York."Nous ne donnons pas d'informations sur nos clients", a souligné le groupe.
La femme de chambre est entrée dans la suite de M. Strauss-Kahn "pour faire le ménage", a par ailleurs indiqué la direction, en précisant que le personnel n'a pas d'autre moyen que de sonner pour savoir si quelqu'un se trouve à l'intérieur.
La configuration de la suite 2806, dans laquelle a séjourné DSK, "n'est pas très pratique" et peut expliquer qu'"on n'entende pas du tout une employée entrer dans la chambre", a déclaré pour sa part Paul Dubrule, cofondateur d'Accor. "La salle de bains se trouve tout au fond de la suite, après un coude", a expliqué M. Dubrule, qui a utilisé cette suite à de nombreuses reprises.
Dominique Strauss-Kahn, inculpé d'agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration, devait comparaître lundi devant un juge de New York. Selon l'un de ses avocats, il entend se "défendre vigoureusement" contre ces accusations, qui ont provoqué un choc politique en France.
(L'essentiel Online/AFP)
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