Samedi, 8 000 personnes vont débarquer à Luxembourg-Ville. Un afflux de touristes? Des réfugiés politiques? Petits indices: ils porteront des brassards, seront en sueur et vous réclameront de l'eau. Ils, ce sont les marathoniens de l'ING Marathon. L’essentiel Online a rencontré trois de ces coureurs ultra-motivés...
Artur, 37 ans, directeur d’une école de langue à Luxembourg. 2ème ING Marathon. Il s'entraîne depuis février, 2 ou 3 fois par semaine entre 30 minutes et 2 heures. Geoffrey, 46 ans, directeur de la présidence de la Cour des comptes européenne. 6ème ING Marathon. Il court depuis 14 ans, 30 à 40 km par semaine. Sylvia, 44 ans, commerçante de détail dans les sols naturels. 1er ING Marathon. Elle s'entraîne 3 fois par semaine depuis 4 mois.(Numéro 2046 sur la photo) Toutes les informations pratiques sur le marathon sont disponibles sur le site de la Ville de Luxembourg.Artur, 37 ans: court le marathon pour l'ambiance
À 37 ans, Artur est un homme overbooké mais ce n’est pas une raison pour ne pas avoir de vie sportive et sociale. «Courir c’est tellement facile quand on travaille beaucoup. Pas d’inscription pas de contrainte horaire. On met juste ses tennis et on y va», explique-t-il, un grand sourire dans la voix. «Cette année c’est ma deuxième participation à l’ING Marathon. J’y vais surtout pour l’atmosphère, la proximité avec les autres. Ma première fois était tellement chouette. Quand je m’entraîne je croise pas mal de coureurs qui s’entraînent pour la même occasion. Certains sont devenus des amis. Je suis vraiment à fond. Tellement à fond que j’ai proposé à mes amis de s’entraîner avant le travail vers 5h du matin, mais ils ont cru que je plaisantais!»
Geoffrey, 46 ans: court pour l'esprit d'équipe et par habitude
Geoffrey, lui, fait partie de l’équipe de la Cour des comptes européenne. Avec ses 150 coureurs en 2011, l’institution basée au Kirchberg figure parmi les organisations avec le plus grand nombre de participants. Coureur quasi-professionnel (il a participé à tous les ING Marathon) Geoffrey revient sur l’importance d’un tel évènement pour la vie de son institution. «Plusieurs fois par semaine depuis quelques mois on va courir entre collègues pour s’entraîner. La hiérarchie est renversée, l’esprit d’équipe renforcé, en plus ça nous permets de faire connaître la Cour aux habitants du pays. Mais au-delà de ça, ce marathon est vraiment convivial, c'est un grand moment de partage. Cette année je cours aussi avec mon fils et un ami à lui.»
Sylvia, 44 ans: court pour sa fille
Sylvia, est allemande elle vient spécialement de Berlin pour courir ce marathon. «Courir à Luxembourg c'est un hommage à ma fille, qui vit et travaille au Luxembourg. Elle m'a soufflé l'idée en début d'année et me voilà! Je cours pour mon plaisir depuis très longtemps et en 2010 j'ai voulu courir un gros marathon. J'ai donc fait le demi marathon de Berlin. Celui de Luxembourg c'est donc mon challenge pour l'année 2011!» Cindy, sa fille, ne participe pas à la course mais soutiendra sa mère tout le long du parcours.
L'ING Marathon c'est aussi une grande fête populaire. Après la course (et pendant), les spectateurs feront la bringue en ville. Les coureurs, eux, iront certainement dormir. Quoique, comme le dit si bien Geoffrey, «on trouve toujours la force pour boire une bière ou deux.»
Fatima Rougi/L'essentiel Online
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