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Thursday, 23 June 2011 02:52

Fête nationale à Luxembourg C’est beau, un pays uni

Fête nationale à Luxembourg C’est beau, un pays uni

Mercredi soir à Luxembourg, le défilé et le feu d’artifice de la Fête nationale ont rassemblé des milliers de personnes. Résidents, frontaliers, touristes curieux, tous ont suivi la même route pendant quelques heures et ont exprimé, à leurs manières et en trois actes, leur fierté d’être là.

L’acte 1, c’est le rassemblement dans les rues de la capitale. Une ferveur populaire qui mêlent petits et grands comme jeunes et anciens. Les drapeaux et les ballons sont de sortie, les joues sont barbouillées aux couleurs grand-ducales, les places vibrent au rythme de la musique des groupes (entre autres) luxembourgeois. Entre les stands de tee-shirt «Lëtzebuerg» et les vendeurs de saucisses, une constante: «ce soir, c’est notre fête». Certains sont de Liège ou d’Audun, mais sont tout de même présents. «Des copines m’ont entraîné pour que je découvre» explique l’une. «Je suis curieux de voir comment ça se déroule ici», ajoute l’autre. Comme un cri du cœur, une jeune Luxembourgeois indique même que c’est un devoir citoyen de participer.

Acte 2, le cortège. A chaque passage, les applaudissements fusent. La place Guillaume II s’est remplie doucement toute la soirée pour devenir un chaudron brûlant lorsque les scouts, pompiers, policiers ou artistes défilent devant la tribune officielle, applaudis par le couple grand-ducal. Les fanions claquent au vent et les gamins, perchés sur les épaules de leurs papas, font un signe de la main à la parade qui représente toutes les communautés. En haut de la plus haute maison de la place, les lumières sont allumées et tout le monde est au balcon.

Acte 3, le final. Un feu d’artifice tiré depuis le pont Adolphe résonne encore dans les rues luxembourgeoises. Ils parlent luxembourgeois, français, allemand, finnois, italien ou portugais mais un claquement leur fait lever le nez tous en même temps. Ceux qui ont envahi le boulevard Royal semblent pouvoir toucher les fusées qui crépitent très près au-dessus des têtes. La ville s’est tue durant les 16 minutes de festivités finales. Et puis, tout le monde applaudit, des étoiles plein les yeux. C’est beau, un pays uni.

Jonathan Vaucher/L'essentiel Online

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Last modified on Tuesday, 30 November 1999 01:00
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