Interrogé pour savoir si cela signifiait que l'enquête s'orientait vers des responsabilités partagées, M. Gourgeon a répondu: "Je n'aime pas bien le mot responsabilité, il ne s'agit pas de le fuir mais le sujet de la sécurité aérienne, ce n'est pas de savoir qui est responsable mais de savoir que ça ne se reproduira pas", a-t-dit. "La responsabilité, c'est un problème autre, c'est un problème de justice, d'assureur, de recherche de faute", a-t-il ajouté.

Les causes connues fin juin

«Je pense qu'on le saura fin juin», a déclaré jeudi le secrétaire d'Etat français aux Transport Thierry Mariani sur France Info. Jusqu'ici, les résultats étaient attendus pour le courant de l'été.

Les boîtes noires ont été repêchées début mai dans l'Atlantique et ont été jugées exploitables lundi. Leurs paramètres ont été jusqu'ici partiellement examinés. Depuis, plusieurs informations de presse ont commencé à circuler, sur les responsabilités, illustration de la pression autour de ce dossier.

«Il y a des enjeux énormes, il y a un fabricant d'avions, avec le salon du Bourget dans quelques semaines (fin juin, ndlr), vous avez une compagnie aérienne, vous avez des familles de victimes», a rappelé M. Mariani. L'accident a fait 228 morts le 1er juin 2009.

(L'essentiel Online/AFP)