Lundi 30 Septembre 2024
taille du texte
   
Jeudi, 07 Juillet 2011 17:00

10 conseils pour une utilisation plus verte du mail, du web et des clefs USB

Rate this item
(0 Votes)
Même si elles se situent loin derrière des secteurs d’activité comme le transport ou l’industrie en termes d’émission de gaz à effet de serre, les nouvelles technologies de l’information représentent quand même 2% de ces émissions en Europe. Une part qui est amenée à croître rapidement et qui pourrait atteindre 4% en 2020,  d'après un rapport commandé par la Commission européenne. Comme pour notre usage de la voiture, du chauffage, des appareils électriques, chacun peut réduire ses émissions de CO2 liées à l’utilisation d’internet ou des courriers électroniques, explique l’Agence de l’environnement et  la maîtrise de l’énergie (Ademe). 250 milliards de courriers électroniques (courriels) ont été envoyés en 2009 dans le monde.. En 2013 le chiffre devrait dépasser les 500 milliards (spams compris). A partir des analyses de cycles de vie des courriels, des requêtes sur le web et des clefs USB, l’Ademe formule plusieurs recommandations pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La messagerie électronique : - Réduire le nombre de courriels envoyés : c’est à la fois faire moins de mails et éviter de mettre dans les destinataires de personnes qui ne sont pas vraiment concernées. Environ 6g équivalent CO2sont émis pour chaque destinataire supplémentaire. Une réduction de 10% de l’envoi de courriels pour une entreprise de 100 personnes sur un an permet d’éviter l’émission d’une tonne équivalent CO2. - Compresser les documents envoyés ou remplacer la pièce jointe par un lien hypertexte. Mieux vaut envoyer des courriels 'léger'.- Limiter le stockage des courriels : plus on stocke et plus le bilan carbone s’alourdit, car les serveurs sont de gros consommateurs d’énergie. Une étude de l’université de Stanford (USA) estimait en 2008 que l’ensemble des serveurs consommaient 1% de l’électricité mondiale. Ils émettent autant de CO2 que le trafic aérien international..Par conséquent l’Ademe conseille de trier sa boîte mails, de ne garder que le nécessaire et de compacter les dossiers restants.- N’imprimer un document qu’au-delà de 15 minutes de lecture sur écran : diminuer le nombre d’impressions des mails permet d’économiser du CO2. Mieux vaut lire quelques pages sur l’écran. Cependant, au-delà d’une durée de lecture de 15 minutes environ, mieux vaut imprimer (en noir et blanc, recto-verso si possible), car le temps d’utilisation de l’ordinateur est lui aussi consommateur d’énergie… Chercher sur le Web - Faire des requêtes précises : plus les mots clefs sont précis, moins il y aura de pages consultées et donc d'énergie consommée.- Utiliser ses Favoris : aller sur un site que l’on connait sans passer par un moteur de recherche réduit aussi les émissions de CO2. Taper directement l’adresse d’un site dans la barre ou passer par les Favoris permet un gain annuel de 5 kg équivalent CO2 par an pour un internaute, d’après l’analyse de l’Ademe. Soit 40 km en voiture…- Ne pas changer trop souvent d’ordinateur : allonger la durée de vie de son ordinateur de trois années réduit les émissions de 2,3 kg équivalent CO2 par an pour l'utilisateur.Le bilan carbone d’un surf sur les pages web d'un site classique a été estimé entre 20 et 200 mg de CO2 par seconde par le chercheur américain Alex Wissner-Gross. Quant à la consommation d’une requête sur Google, elle a déjà fait l’objet de calculs savants, contestés par la firme américaine (lire Google réchauffe la planète). La clef USB Bambou ou aluminium? La multiplication des clefs USB par les entreprises pour diffuser leurs informations à l’interne ou à l’externe en font un objet en soi. Certaines sont en bois ou en bambou, véhiculant une image plus « verte ». Cependant, selon le travail de l’Ademe, la matière ne représente que 2% de l’impact carbone global lié à la production de ce support. Le conseil global de l’agence est donc d’éviter toute distribution inutile –à vocation publicitaire par exemple- de clefs USB.Mieux vaut également utiliser des clefs USB dont la capacité est adaptée aux besoins.Dans l’hypothèse où un document de 200 pages doit être diffusé lors d’un colloque, si 100 personnes lisent l’intégralité sur leur ordinateur, le bilan carbone de la conférence s’alourdit de 80 kg équivalent CO2. Comme pour les courriels, la décision d’imprimer dépend du temps de lecture : une lecture superficielle est mieux à l’écran, une lecture complète sur papier. Cécile Dumas Sciences et Avenir.fr07/07/11Lire aussi Les nouvelles technologies dévorent l’énergie, paru dans le magazine Sciences et Avenir, mars 2009. Authors:
French (Fr)English (United Kingdom)

Parmi nos clients

mobileporn