Si vous êtes de ceux qui ont découvert le placement de produit dans les années 89/90 avec James Bond et Mission impossible, vous serez peut-être surpris d’apprendre que cette pratique publicitaire trouve ses origines en des temps bien plus éloignés.
Une infographie trouvée chez Online MBA dresse un historique et un état des lieux du « placement caché de produit » qui situe les débuts de la méthode à Jules Verne, qui mentionnait des compagnies de transport et maritimes dans Le tour du monde en quatre-vingt jours. Difficile cependant d’affirmer que le bon vieux Jules – ou son éditeur – avait reçu quelques émoluments pour ces mentions.
(lire la suite de l’article après l’infographie qui prend beaucoup de place)
(la suite de l’article c’est donc ici, content de vous revoir)
Plus près de nous, en fin si l’on peut dire, la pratique devient populaire au milieu des années vingt, puis dans les années cinquante, où des entreprises ont commencé à écrire des programmes TV en sous-main, les fameux soap operas. Mais le placement de produit a réellement émergé dans les années quatre-vingt avec notamment des blockbusters comme E.T., Toy Story ou encore Men In Black. Cette branche du marketing représenterait aujourd’hui un marché d’environ 10 milliards de dollars.
Et les consommateurs dans tout ça ?
Selon l’étude, les téléspectateurs n’y verraient pas d’inconvénients « tant que cela parait naturel ». Parmi les gros hits du placement de produit, Online MBA cite la belle surprise de Pontiac, qui espérait vendre mille modèles « Solstice » en 10 jours avec le placement de la voiture dans le film « The Apprentice ». Au lieu de cela le constructeur écoula les mille exemplaires en 41 minutes. L’histoire ne dit pas en revanche comment ceci a été mesuré : les spectateurs se sont-ils rués chez les concessionnaires dès la sortie du cinéma en hurlant « Je veux la même » ?
Le placement de produit n’a pas investi que le cinéma ou la télévision. On en trouve aussi des traces dans les vidéo-clips (Black Eyed Peas avec Nokia puis Blackberry…) et même parait-il dans certains romans.
Et même… dans certaines pubs qui ont la bonne idée de s’auto-parodier en montrant de façon humoristique les limites du genre :
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