A défaut d'avoir forcément réussi leur vie, les internautes peuvent désormais soigner leur sortie... Pour ce faire, un homme d'affaires américain a lancé Mysendoff.com, un «Facebook pour les funérailles». Il a eu cette idée après avoir analysé l'industrie du secteur des pompes funèbres. «Malgré nos efforts, nous ne sommes pas immortels! La planification d'un enterrement peut être comparable à celle d'un mariage et les morts devraient avoir leur mot à dire sur leurs propres funérailles», explique Colin Firth, fondateur de Mysendoff.com. «Les gens sont aujourd'hui plus ouverts à partager leurs idées. Personne ne mérite des funérailles ennuyeuses et un enterrement devrait véritablement célébrer la façon dont la personne a vécu sa vie», ajoute-t-il.
Le site, qui se présente comme «convivial», permet aux internautes de créer leurs propres nécrologies et de préciser comment ils souhaitent que se déroulent leurs funérailles. Les utilisateurs ont ainsi la possibilité d'y déposer leurs dernières volontés, de poster des liens vers des photos et des vidéos ainsi que la liste de chansons qui devraient être diffusées à l’occasion d’un dernier hommage. Cette liste est ensuite transmise à au moins six «cyber porteurs», des amis ou des membres de la famille.
L'inscription au site est gratuite et chaque nouveau membre a l'opportunité de remporter un prix très inhabituel: des funérailles d’une valeur de près de 6000 francs. Près de 5000 personnes se sont rendues sur Mysendoff.com, qui n'existe qu'en anglais, depuis son lancement il y a trois semaines, et 26'000 pages avaient déjà été consultées dimanche, souligne le site canadien d'infos Canoe.ca.
Exemple de témoignage:
Exemple de dernière volonté:
(L'essentiel Online/gco)
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