La réunion des chefs du gouvernement du Bénélux, à La Haye mardi, était l'occasion d'annoncer la participation du Luxembourg aux tests de sécurité des centrales nucléaires belges. Après la France, c’est donc avec la Belgique que s’engage le Luxembourg, qui ne dispose sur son territoire que de deux centrales. L'une à Tihange, au sud et l'autre à Doel, au nord.
Les effets des radiations sur la santé Crise de la Grèce Réuni avec Yves Leterme et Mark Rutte, Jean-Claude Juncker a aussi évoqué le plan de redressement de finances publiques de la Grèce. Athènes espère convaincre ses créanciers de sa rigueur gestionnaire et obtenir le feu vert au versement de la cinquième tranche d'aide (12 milliards d'euros) sur les 110 milliards accordés en mai 2010 par l'Union européenne (UE), la banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) à la Grèce en difficultés. "Nous avons un certain nombre d'exigences dont certaines, dans une certaine mesure, ont été remplies hier par le gouvernement grec", a souligné le Premier ministre du Luxembourg.Jean-Claude Juncker avait déjà annoncé en avril dernier que des experts luxembourgeois assisteront aux tests de résistance sur la centrale de Cattenom en France, proche de la frontière grand-ducale. La Sarre participera également aux tests mosellans.
En Belgique, la centrale de Doel est équipée de quatre réacteurs mis en service entre 1974 et 1985 pour une durée de 40 ans chacun. La centrale de Tihange possède 3 réacteurs installés à la même époque et dont les arrêts sont prévus pour 2015 à 2025. Les 143 réacteurs nucléaires européens seront soumis aux stress-tests à partir du 1er juin prochain.
(jv/L'essentiel Online)
Authors: