Selon un rapport de la Commission publié lundi, quelque 41 substances de ce type ont été recensées dans l'UE en 2010, contre 24 un an plus tôt. Ces nouvelles drogues sont souvent basées sur des produits chimiques qui ne font l'objet d'aucune réglementation sur le plan international. Quelque 5% des jeunes Européens (15-24 ans) déclarent en avoir consommé, une statistique qui atteint 16% en Irlande, 9% en Pologne et Lettonie et 8% au Royaume-Uni et 7% au Luxembourg.

Pour les 5% de personnes interrogées qui reconnaissent consommer des drogues de synthèse, les principales sources d'approvisionnement sont des amis (54%), des contacts lors de soirées ou en discothèque (37%), des magasins spécialisés (33%) ou l'internet (7%). La commissaire européenne en charge de la Justice, Viviane Reding, a estimé qu'il fallait «agir à l'échelon de l'Union afin de protéger nos enfants», en renforçant les règles en vigueur pour mieux détecter ces substances, et en veillant «à ce que que notre cadre législatif soit solide et efficace pour y faire face».

Drogues dures

Au Grand-Duché, le rapport mondial 2011 sur la drogue révèle que le prix de l'héroïne suit la tendance de dépréciation mais reste élevé par rapport aux autres pays de l'UE (96$ le gramme). La Finlande (223$/g) et l'Irlande (209$/g) sont les pays où cette drogue se vend le plus cher. Le prix de revente de la cocaïne grimpe à 89$/gramme au Luxembourg.

En termes de mortalité relative aux drogues, la Luxembourg accompagne l'Ukraine, l'Islande et l'Irlande dans les pays aux plus hauts taux, avec près de 100 morts pour un million d'habitants âgés de 15 à 64 ans.

JV/L'essentiel Online avec AFP