Cette enquête a été réalisée par l'opérateur boursier transatlantique NYSE Euronext et l'institut de sondages TNS Sofres du 1er décembre 2010 au 4 avril 2011 auprès de 591 investisseurs européens. Les personnes interrogées, en France, aux Pays-Bas, en Belgique et au Portugal, devaient réaliser au moins 20 transactions par an ou avoir un portefeuille supérieur à 15 000 euros et réaliser 10 à 19 transactions par an. Leur placement devait être diversifié à toute une série de produits et les sondés être impliqués dans la gestion de leur portefeuille.

Première indication de ce sondage, les investisseurs européens sont entre 90% et 100% selon les pays à miser avant tout sur Internet. S'ils choisissent un intermédiaire, ils font surtout appel aux banques et institutions financières. En France et aux Pays-Bas, les investisseurs se concentrent sur leur marché national, au contraire de la Belgique où ils sont une majorité à investir dans d'autres pays.

De bonnes perspectives en 2011

Leurs placements se font surtout en actions, obligations et fonds. Les options sont les plus prisées aux Pays-Bas (62% des répondants) et beaucoup moins en France (5%), pays où l'assurance-vie est prédominante (77%). Les investisseurs les plus actifs se situent aux Pays-Bas (44% des sondés passent plus de 50 ordres par an), devant la Belgique (37%) et la France (29%).

Pour 2011, les perspectives sont les meilleures pour les actions, 72% des personnes qui en détiennent déjà en France envisagent d'en acheter par exemple. Les ETF (fonds indiciels cotés qui reproduisent l'évolution d'un indice boursier ou sectoriel) ont également le vent en poupe puisque 84% des investisseurs en France qui en détiennent prévoient d'en acquérir en 2011. Reste que les Européens divergent beaucoup dans leur connaissance des produits financiers selon les pays, souligne l'étude. Ces différences font dire à Pedro Fernandes, responsable du développement des ETF notamment pour NYSE Euronext, que «les investisseurs ont de toute évidence besoin d'être mieux informés sur certains véhicules» et sur les produits disponibles sur le marché réglementé de l'opérateur.

(L'essentiel Online/AFP)