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Vendredi, 28 Mai 2010 08:01

Actualité 28/05/2010 France

Revue de presse...
Services et gestion 
Dialogue social dans les TPE.- La commission des Affaires sociales du Sénat a adopté hier deux amendements au projet de loi sur le dialogue social dans les TPE : les futures commissions paritaires de dialogue social ont été limitées aux niveaux «régional et national» (et non plus local) et «les commissions paritaires ne sont investies d'aucune mission de contrôle des entreprises dans le champ considéré. Leurs membres n'ont pas la faculté de pénétrer à l'intérieur d'une entreprise sans l'accord de l'employeur».(Echos, Tribune)
«Class actions» à la française.- Un groupe de travail transpartisan du Sénat a rendu hier ses conclusions sur les actions de groupe : il recommande que leur recours soit limité à certains types de litiges, liés à la consommation au sens large, au droit de la concurrence et à «certains manquements au droit financier et boursier». Seules des associations de défense de consommateurs pourraient recourir à cette procédure. Seules les personnes qui ont expressément manifesté leur accord feraient partie de l'action de groupe («opt out»).(Echos, Tribune)
Fonds formation.- Le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) serait doté de 800 millions d'euros au titre de l'année 2010.(Tribune)
Prime à la casse.- C. Estrosi a confirmé que la prime à la casse serait réduite à 500 euros pour un véhicule commandé après le 1er juillet, contre 700 actuellement.(Tribune)
Procédure de sauvegarde.- Dans deux affaires, la cour d'appel a accepté le principe de la contestation par les créanciers de l'ouverture d'une procédure de sauvegarde. Elle a estimé que la procédure de sauvegarde ne pouvait être sollicitée dans le seul but de faire échec à des clauses contractuelles.(Tribune)
Experts-comptables et avocats.- L'Autorité de la concurrence a rendu hier son avis sur la question du contreseing en estimant que celui-ci, au bénéfice des seuls avocats, n'apparaissait pas «de nature à enfreindre les règles de la concurrence sur le marché des prestations de consultation et de rédaction des actes juridiques». Par ailleurs, experts-comptables et avocats avancent ensemble en faveur d'une interprofessionnalité capitalistique. Un groupe de travail est mis en place et l'aboutissement des réflexions pourrait intervenir à l'occasion de l'aAG du Conseil national des barreaux le 8 juin.(Echos, Tribune)
Convergence comptable.- Le normalisateur américain, le FASB, a publié son projet de norme sur les instruments financiers. Voté par 3 voix contre 2, il prévoit de comptabiliser tous les instruments financiers à la «juste valeur».(Tribune)
Tendances 
Comptes de la Sécu.- Les comptes définitifs du régime général de la Sécurité sociale font apparaître un solde négatif de 20,3 milliards d'euros en 2009, pour un budget de 313 milliards. La branche maladie affiche un déficit de 10,6 milliards, en dépassement de 700 millions de l'objectif. La branche retraites est dans le rouge de 7,2 milliards. Le produit de la CSG a chuté de 2,4%, à 62,8 milliards.(Echos)
Le coût des niches fiscales.- Les niches fiscales ont coûté 75 milliards d'euros en 2009. De nombreuses dépenses sont sous-évaluées lors de leur examen par le Parlement : le crédit d'impôt «chaudière», estimé à 1,5 milliard l'an dernier, a atteint 2,8 milliards.(Echos)
Contrats aidés.- Les bénéficiaires de contrats aidés en entreprise sont 64% à disposer d'un emploi six mois après. L'objectif du gouvernement était de 62% en 2009. La réinsertion après un passage dans le public est plus difficile : 40% ont un emploi six mois après. 48% des bénéficiaires du CTP ont retrouvé un emploi durable en 2009 (60% en 2008).(Echos)
Affaires 
Ventes de poids-lourds.- Les véhicules de plus de 3,5 tonnes ont enregistré 71.840 immatriculations sur les quatre premiers mois de l'année (-22% sur la même période en 2009).(Echos)
L'info
Mesurer la réputation des entreprises
Les entreprises devraient désormais se soucier de la mesure de leur réputation.?En tout cas, une étude du Reputation Institute, basé à New York, a entrepris un classement mondial de la réputation des entreprises (Echos, 27/05). En France, il a fait appel au cabinet i&e Consultants, afin de mener une enquête auprès de 2.249 personnes sur leur perception des entreprises du CAC 40. Les facteurs composant la réputation d'une entreprise n'étant pas les mêmes d'un pays à l'autre, il a fallu les classer pour la France : qualité des produits et services, gouvernance et aspect citoyen ont été jugés prioritaires. La politique de l'emploi, l'innovation, le leadership et la performance ont aussi été pris en compte.?Finalement, Michelin se place en tête de ce classement, avec une note de 79,77, devant L'Oréal (78,09) et Danone (75,86).

Le débat
Quel climat de reprise ?
Après l'échec de Copenhague, les négociations sur le climat doivent reprendre ce lundi sous l'égide des Nations Unies (Echos, 27/05). Mais le «soufflé vert» semble être retombé, déplore Julie Chaveau, chef de la rubrique environnement aux «Echos». La crise financière, la chute de l'euro, la montée du chômage ont fait passer les projets de réduction des émissions de dioxyde de carbone au second plan. Le Grenelle de l'environnement a été édulcoré.?Le ministre allemand des Finances parle de «faire une pause» dans le domaine des dépenses pour l'environnement. Le Parlement européen peine à faire s'accorder les états européens sur les efforts de réduction d'émissions de CO2.?Les ONG?européennes réclament en vain le lancement d'un grand emprunt européen pour financer la rénovation thermique des logements et la construction des infrastructures de transport. Pourtant, aucun gouvernement n'a officiellement annoncé de coupes sombres dans les dépenses en faveur de l'environnement. Mais la reprise qui se profile peut faire craindre une hausse majeure des émissions de CO2. Car les centrales thermiques et la production industrielle vont reprendre leur activité après une baisse significative des émissions de CO2 (-11,6% en Europe en 2008).

Livres
Mythologie des marques
Les marques font office aujourd'hui de mythologie contemporaine.?Pour en faire la démonstration, George Lewi n'hésite pas à se livrer à des démonstrations pratiques.?Il rapproche Hercule et des marques comme Axa, Generali, Bouygues ou Vinci, mais aussi Google et Apollon, Nestlé et Athéna,?Levi's et Poséidon !
«Mythologie des marques», par Georges Lewi, Ed. Pearson-Village mondial, 310 pages, 28?euros.

Ouvrir la connaissance économique
Les économistes Thesmar et Landier plaident pour une transparence absolue de l'économie.?Le monde de l'après-crise doit se dessiner en ouvrant à la connaissance du public les ressorts de la finance.
«La société translucide», par A. Landier et D.?Thesmar, Ed. Fayard, 286 pages, 17,95?euros.


Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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