Certaines vocations naissent dans la douleur. Nathalie Saluzzi peut en témoigner. «C'est en voyant ma petite cousine de 8 ans, atteinte d'une leucémie, étudier de façon intensive pour devenir institutrice que j'ai réfléchi à ce projet». Permettre aux petites filles cambodgiennes d'aller à l'école occupe, aujourd'hui, le plus clair du temps de cette Française de 49 ans, présidente de l'ASBL «Little +», qui a vu le jour en décembre de l'année dernière.
En réalité, ce comité composé par un groupe de six amies, est le petit frère de «Toutes à l'école», l'association française lancée par la journaliste Tina Kieffer. La même qui a permis l'aboutissement de l'école Happy Chandara, à 12 km de Phnom Penh. Bien qu'officiellement autonome, «Little +» soumettra ses projets à «Toutes à l'école», qui devra les valider.
Comme première initiative, l'association bénéficiera des ventes d'une bougie Baobab, créée spécialement pour l'occasion par la célèbre marque. À moyen terme, l'objectif est de développer les parrainages de fillettes et de recevoir ainsi des dons financiers. Et Nathalie d'ajouter: «Le rêve, c'est également de suivre et de soutenir notre propre classe, du collège au lycée. Mais nous n'en sommes pas encore là».
Thomas Holzer
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