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Mercredi, 06 Juillet 2011 08:00

Mondial de foot féminin L'Allemagne était plus forte

Mondial de foot féminin L'Allemagne était plus forte

Certes battues, les Bleues, courageuses, ont montré qu'elles avaient passé un cap et disputeront samedi un quart de finale à leur portée face à l'Angleterre. Les Françaises, deuxièmes avec 6 points d'un groupe A très relevé, devront pour ce match se passer de leur gardienne Bérangère Sapowicz, expulsée en deuxième période, celle où elles ont montré une force de caractère qui les autorise à voir plus haut. Depuis le très abouti 4-0 contre le Canada jeudi, le staff bleu répétait qu'il ne fallait pas se tromper d'objectif: pourquoi pas battre l'Allemagne, mais priorité au quart de finale. Mais dans quelques petites phrases ou quelques attitudes des joueuses, on sentait bien l'envie de jouer un mauvais tour à ces Allemandes qui gagnent tout et tout le temps.

Était-ce seulement possible ? Dans une ambiance absolument superbe et devant plus de 45 000 spectateurs (dont le président de la FFF Noël Le Graët), on a d'abord cru que non, tant les joueuses de Silvia Neid paraissaient un ou deux tons au-dessus.

Deux buts en deux minutes

Plus forte physiquement, impitoyable au pressing et semblant presque sans faiblesse, la Mannschaft creusait l'écart en moins de dix minutes, via deux coups de tête signés Garefrekes (25) et Grings (32), la charnière Georges-Renard et la gardienne Sapowicz étant en souffrance sur les deux actions. Mais les Bleues ont alors eu le grand mérite de ne pas sombrer et ont été bien meilleures en deuxième période, avec les entrées d'Abily et Delie. Cette dernière réduisait même le score de la tête sur un excellent corner de la capitaine Soubeyrand (56). Sapowicz était ensuite expulsée pour une sortie en retard et la jambe en avant sur la jeune star allemande Fatmire Bajramaj, et Grings transformait le penalty (68).

Alors qu'on les pensait définitivement battues, les Françaises parvenaient pourtant à réagir par Georges, qui de la tête à nouveau, ramenait l'espoir (72). Mais Celia Okoyino Da Mbabi, de mère française, marquait à nouveau (88) et offrait définitivement la première place du groupe aux Allemandes, championnes du monde en titre et grandes favorites de l'épreuve. La victoire de Lyon en Ligue des champions face aux Allemandes de Potsdam n'a donc pas suffi à combler l'écart entre les deux pays. Mais après avoir vu 45 000 spectateurs saluer les joueuses allemandes dans une ambiance d'après-match magnifique, les Bleues n'ont certainement pas envie de quitter l'Allemagne dès samedi.

(L'essentiel Online/AFP)

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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