C’était quand, la dernière fois que vous avez pris le temps d’embrasser longuement votre chéri(e)? Nombreux sont les amoureux, au bout de quelques années de relation – quelques mois même pour certains –, à bêtement oublier cet acte pourtant si bénéfique. Petit à petit, la pelle passionnée se transforme en bisou volé.
Sur la bouche ou sur la main Même si embrasser est une pratique courante dans 90% des cultures du monde, il n’a pas toujours été permis de s’y adonner avec fougue. Pendant longtemps, l’endroit où était apposé le baiser dépendait du statut social des deux protagonistes. Plus le statut de celui qui embrassait était bas, plus le baiser devait être éloigné du visage. Ainsi, on baisait la main des personnes de rang distingué, et même les pieds des tout-puissants. Seules les personnes du même rang pouvaient s’embrasser sur la joue ou sur la bouche. Plus intense que l’acte sexuel? Un petit bisou du bout des lèvres suffit déjà à mettre l’organisme en effervescence. Mieux, les baisers passionnés peuvent faire réagir notre corps plus intensément que l’acte sexuel. Car embrasser – à plus forte raison au début d’une relation – libère d’innombrables hormones du bonheur et d’adrénaline. Cet acte fait monter la tension, accélère le pouls, réduit les hormones du stress. Bref, il engendre un bien-être et un sentiment de bonheur complets. Rien que ça!Heureusement, il existe des célébrations comme celle de ce mercredi: la Journée mondiale du baiser (si, si!). D’abord britannique, le phénomène a pris une ampleur mondiale en 1990. L’idée? Retrouver les plaisirs simples et les sensations agréables du baiser et lui redonner la place qu’il mérite dans notre quotidien.
C’est d’ailleurs un acte inné. Alors pourquoi lutter? D’autant que ses bienfaits physiques et émotionnels sont reconnus. Vous voulez battre le record de la plus longue galoche sans interruption? Il faudra prendre sa langue en patience durant près de 47 heures!
«Inutile contre le tartre»
Les vertus attribuées au baiser goulu quotidien sont nombreuses, comme le fait de rallonger la vie de quelques années. Sur Internet, on peut lire, entre autres, qu’embrasser avec la langue améliore l’hygiène buccale. La salive ainsi libérée lutterait contre la plaque dentaire. Vrai? «Faux! La salive d’autrui est sans effet, répond le Dr Mark Bischof, d'uneclinique dentaire de Lausanne. Chaque goutte de salive contient pas moins de 100 millions de bactéries.
Il vaut donc mieux avoir ses propres bactéries sans celles des autres en plus!» Par ailleurs, l’échange de salive favorise la transmission de virus tels que celui de la mononucléose – d’ailleurs surnommée la «maladie du baiser».
Records à la pelle... En veux-tu, en voilà!
Il y a ceux qui embrassent par plaisir et il y a les autres. Lors de la dernière St-Valentin, un couple de Thaïlandais (photo) a battu à Bangkok le record du baiser le plus long du monde mentionné dans le Guinness, qui était de 31 heures et 30 minutes. Ils sont restés scotchés l’un à l’autre durant 46 heures et 24 minutes.
En janvier dernier un chanteur et présentateur TV allemand, Florian Silbereisen, a réussi à embrasser – du bout des lèvres, certes – 117 femmes en seulement une minute. En 1997, une de ses compatriotes avait embrassé 5001 bouches en 5 heures.
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