Filles et garçons sont unanimes, l'escrime ce n'est pas simple, «il faut de la force et de la précision», mais, «c'est bien!». Cette semaine, à la Coque, 2900 écoliers pagayeront, dribbleront, courront ou joueront à la pétanque pour le 21e Wibbel an Dribbel (Bouger et Dribbler).
«Cela fait plaisir à nos élèves, apprécie Romain Rassel, instituteur à Bonnevoie. Et cela leur permet de tester des sports que nous ne pouvons pas offrir à l'école». Comme Alesso, 10ans, juste descendu du tatami qui attend impatiemment l'escrime, pour se battre «avec une épée!». Le Wibbel an Dribbel est victime de son succès. «Chaque année, nous devons refuser environ 400écoliers, explique Hubert Eschette, du département ministériel des Sports. Mais les accepter serait trop demandeur en temps et en ressources humaines, sans compter le budget qui est déjà de 68 000 euros».
Séverine Goffin
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