De l'action à revendre, des effets spéciaux époustouflants, le tout pour la première fois en relief, et un baiser enflammé: tel est le programme des festivités. Dans la seconde partie de cet épisode final, le combat entre les puissances du Bien et du Mal de l'univers des sorciers se transforme en guerre sans merci.
Les fans de «Harry Potter» piétinent d'impatience à LondresLe Seigneur des Ténèbres, Lord Voldemort, s'est emparé de la baguette de sureau, une des reliques de la mort qui lui confère le pouvoir absolu: rien ne peut plus l'arrêter, croit-il. Mais Harry Potter a trouvé son secret: les horcruxes, objets dans lesquels le Maître du Mal conserve des parties de son âme. Le jeune sorcier les détruit un par un, avant de réaliser que le dernier horcruxe, c'est lui. S'il veut tuer Voldemort, Harry doit mourir.
Débarrassé des lenteurs de la première grosse moitié du livre, qui a fait
l'objet de «Harry Potter et les reliques de la mort. 1re partie», la seconde partie est tendue comme un arc. Les nombreuses scènes d'action, en particulier le mémorable braquage de la banque de Gringotts ou le combat dans la «Salle sur demande» incendiée, atteignent un niveau d'effets visuels encore jamais égalé pour la série.
Harry Potter (Daniel Radcliffe) a lui aussi grandi. À 21 ans, sa nouvelle maturité donne au film une profondeur que n'avaient pas les précédents, parfois qualifiés de «films pour enfants». «Harry est devenu un homme et il est absolument déterminé dans la tâche qui lui incombe: il doit tuer Voldemort», souligne David Yates. «Il sait que lui seul peut accomplir cette mission et il est résolu à aller jusqu'au bout», explique le metteur en scène des quatre derniers films de la saga.
Authors: